Plus de sièges à pourvoir au Sénat. Quatre Premiers  suppléants d’anciens sénateurs, ont vu leurs mandats validés au cours de la plénière du jeudi 16 octobre courant.

Il s’agit de M. MUHINDO Bernard,  remplaçant de la sénatrice BAHATI TITO Arlette, Mme KALUMBA APAMOTO Bijou, qui succède au sénateur KALUMBA MWANA NGONGO Justin ; M. TSHIBANDA KADIEDIEM Herbert, qui prend la place du sénateur MPANDA KABANGU José.

Le dernier Premier suppléant à acquérir le statut de sénateur, hier  jeudi 16 octobre, est M. NGOMVULI NGOKA André, en remplacement de feu le sénateur NGAMBANI NGOVOLI Adonis, décédé le dimanche 29 juin dernier à Paris.

Les trois premiers remplacent ainsi trois anciens sénateurs frappés d’incompatibilité, à la suite de leur nomination aux fonctions de ministres du Gouvernement Suminwa II.

Après la validation de leurs pouvoirs, l’honorable Rapporteure a porté à l’attention de nouveaux sénateurs les articles 241 et 20 du Règlement intérieur. Ces dispositions traitent respectivement des incompatibilités avec le mandat de sénateur et de l’obligation pour tout élu se trouvant dans cette situation d’opérer un choix dans un délai de huit jours francs, suivant la validation, entre son mandat parlementaire et les autres fonctions qu’il exerce.

En amont de cette séquence, les sénateurs ont adopté le projet de loi autorisant la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la RDC. Le texte a été présenté par  M. Guillaume NGEFA, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux.

Cette énième autorisation s’inscrit dans le cadre des efforts visant à restaurer la paix et la sécurité dans les provinces en proie à l’insécurité. Principalement  l’Ituri et les deux Kivus, partiellement occupées par les forces coalisées, estampillées  Alliance Fleuve Congo/ Mouvement du 23 mars (AFC/M23).

La persistance d’une situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays a, en effet, rendu impérieux le renouvellement de ce régime d’exception devant permettre aux forces de Défense et de Sécurité de poursuivre, sans désemparer, leurs opérations militaires en vue de neutraliser définitivement les forces négatives, actives dans les trois entités.

Cependant,  les honorables sénateurs ont réitéré  leur vœu exprimé lors de la plénière du 2 octobre. A savoir: L’examen approfondi de la question en Commission mixte (Relations extérieures –  Défense et sécurité).

En mille mots comme en cent, le Sénat recommande au Gouvernement de procéder à une évaluation complète de l’état de siège.

LE CONTROLE  PARLEMENTAIRE EN SURSIS

 Avant de suspendre la séance, le Président Jean-Michel SAMA LOKONDE a fait lire par le Rapporteur trois correspondances. Celles-ci émanaient respectivement de la Ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation ; du Ministre d’État, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement ; et du Ministre des Ressources Hydrauliques et de l’Électricité. Chacune sollicitait un report des séances plénières de questions orales avec débat initiées respectivement par les sénateurs PUNGWE MBUYU LUYONGOLA Patrice, KABAMBA WA UMBA Isabelle et MWISHA KASIWA Janvier. Les membres du Gouvernement ont justifié leur indisponibilité aux dates prévues par le Sénat en invoquant diverses missions, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, qui les empêchent de se plier dans l’immédiat à cet exercice démocratique.   

DICOM