




Le Président du Sénat, Jean-Michel SAMA LUKONDE a pris la parole à la tribune de la dixième Edition de l’Expo Béton placé sous le thème : « 100 milliards de dollars américains pour rebâtir la République démocratique du Congo post-conflit : catalyser une transformation audacieuse pour le 21ème siècle ».
Ici, Jean-Michel Sama Lukonde a introduit la session intitulée « Grand Est-Nord Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Tanganyika ». Et sa commercialisation a eu pour objectif de jeter les bases d’une réflexion stratégique sur les enjeux de reconstruction, de résilience territoriale et de cohésion nationale autour du thème : » 30 ans de conflits dans l’Est de la RDC : thérapies et perspectives ». L’orateur a mis en lumière les causes économiques de cette instabilité avec en toile de fond, l’exploitation illicite et le pillage militarisé des ressources naturelles. D’où, la principale orientation thérapeutique de Sama Lukonde a été la mise en œuvre d’une stratégie de développement économique visant à atténuer l’impact des conflits et à établir les bases nécessaires à la valorisation du potentiel national dans une optique de développement durable. Citant l’intervention du Président de la République à la 80ème Assemblée générale des Nations unies, Sama Lukonde a souligné que la RDC entend placer au centre des discussions la gouvernance responsable de ses minerais stratégiques, dans le strict respect des principes de durabilité, de souveraineté économique et d’amélioration des conditions de vie de sa population.
Pour lui, la réalisation des objectifs de développement économique requiert une diplomatie proactive et flexible, fondée sur une intelligence économique appropriée.
À savoir, la promotion des alliances stratégiques, le développement de la coopération économique avec des États africains majeurs, la diversification des partenariats et la consolidation de la collaboration avec des partenaires tels que les USA, la Chine et les pays du Golfe. Il pense qu’ainsi, on peut assurer des appuis économiques et sécuritaires complémentaires. Mais il n’a pas exclu une approche régionale axée sur la mutualisation des ressources. Il a envisagé la planification des infrastructures de transport et d’énergie à l’échelle nationale et régionale pour permettre à la RDC et ses voisins d’optimiser l’exploitation des ressources disponibles et de bénéficier des économies d’échelle.
DICOM
