La sénatrice Marie-Claire Mvumbi dépose une proposition de résolution au Sénat belge .Le combat pour le retour de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), n’est pas une affaire des seuls membres des institutions du pays. Bien au contraire, la lutte implique également tout Congolais épris de paix, peu importe l’endroit où il pourrait se trouver, au pays comme en dehors des frontières nationales.

L’illustration est celle que donne Mme Marie-Claire Mvumbi, sénatrice belge. D’origine congolaise, Marie-Claire Mvumbi, sénatrice cooptée du parti centriste belge, Les Engagés, a déposé à la Haute assemblée du Parlement du Royaume de Belgique, une proposition de résolution de la situation – combien préoccupante – dans la partie orientale de la RDC.

Évidemment, la primeur du contenu de ladite proposition est réservée aux sénateurs belges. Toutefois, la sénatrice Marie-Claire Mvumbi, ne s’empêche pas de présenter les grandes lignes de son argumentaire.

UNE LUTTE EXISTENTIELLE

Pour la juste cause de la RDC, la sénatrice Marie-Claire Mbumbi ne cherche pas de mots pour la défendre. Il s’agit d’un narratif sans équivoque, soutenu par des faits irréfutables du présent historique.

« Depuis des mois, des milliers de soldats de l’armée régulière rwandaise, franchissant la frontière avec la RD Congo, participent aux combats, en soutien aux rebelles de la coalition Alliance Fleuve Congo-Mouvement du 23 mars (AFC/M23) », rappelle la sénatrice Marie-Claire Mvumbi.

Elle rappelle, sans circonlocutions, que le M23 est un Mouvement rebelle crée le 06 mai 2012 par un groupe d’officiers des Forces armées de la RDC (FARDC), entrés en rébellion contre le gouvernement congolais d’alors. Depuis, ce Mouvement, devenu très actif grâce au soutien logistique avéré du Rwanda- prouvé par plusieurs rapports des enquêteurs de différentes organisations internationales, notamment les Nations Unies, a occasionné des morts des civils,  chiffrés en termes de millions. Sans compter des centaines de milliers de déplacés internes.

A la suite de l’affirmation de Mme Kaja Kallas, Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, la politique de sécurité; la sénatrice Marie-Claire Mvumbi qualifie la situation dans l’Est de la RD Congo d’atteinte au droit des peuples et des Nations, consacrés dans plusieurs  accords internationaux.

 » (…) Il s’agit d’une violation flagrante du Droit international, de la Charte des Nations Unies et de l’intégrité territoriale de la RD Congo », conclue-t-elle.

On rappelle que le ministre des Affaires étrangères belges,  dans une déclaration faite fin janvier dernier, avait dénoncé également les actes d’agression contre la RD Congo, avant de confirmer l’engagement du Royaume de Belgique pour le respect de la souveraineté et l’intégrité du territoire congolais. Aussi, Maxime Prévôt avait-il appelé la Communauté internationale à prendre ses responsabilités face au sempiternel drame que vivent au quotidien, depuis près de trois décennies, des populations civiles et sans défenses, des deux provinces du Kivu et de l’Ituri.

DICOM