Après son examen et son adoption à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les législatives, provinciales, municipales et locales vient d’atterrir à la Chambre haute du Parlement pour examen. Cet important projet de loi  a été présenté à la plénière du Sénat de ce lundi 12 juin 2023 par le vice- Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi.

Au cours de cette plénière,  les élus des élus ont suivi l’exposé du patron de l’Intérieur qui a mis en évidence les innovations apportées dans ledit projet de loi.

Dans leur réplique,  la majorité des sénateurs n’ont  pas porté de muselières pour exprimer leurs inquiétudes quant à la sécurisation du prochain scrutin dans certains coins du pays en proie à une insécurité quasi chronique.  Cas de la province du Nord-Kivu où les populations dorment sans certitude de se réveiller à cause de l’entreprise criminelle des groupes armés étrangers et locaux sans nombre, opérant dans la région. Y compris dans les zones contrôlées par les forces loyalistes de Défense et  sécurité.

Dans ce bal de questions, quelques cas d’irrégularités ont été aussi  relevés. Entre autres, la  problématique du nombre d’électeurs enrôlés et celui  des sièges attribués aux circonscriptions électorales.

Conscient de la pertinence des questions des sénateurs et face à la sensibilité de ce projet de loi, le Vice-premier ministre Peter Kazadi a sollicité et obtenu de la plénière, un délai de 24 heures pour répondre à toutes les préoccupations enregistrées.

D’ores et déjà, la famille politique du président honoraire et sénateur à vie, JOSEPH KABILA, a déclaré urbi at orbi, ne pas être intéressée par le processus électoral en cours. La sénatrice FCC (Front commun pour le Congo), Francine Muyumba qui a pris la parole par motion incidentielle,  n’y est pas allée avec le dis de la cuillère. Aussi, a-t-elle informé que le FCC ne participera à l’examen et adoption de ce projet de loi. Position  soutenue aussi  par  quelques sénateurs du FCC qui ont même quitté la salle.                     

DICOM