





Ils ont écourté leurs vacances parlementaires pour la cause du pays. Il s’agit des Sénateurs et Députés Nationaux convoqués en session extraordinaire, le mardi 4 février courant, à la demande du Président de la République. Situation sécuritaire dans l’Est du pays oblige !
L’ordre du jour de cette session est sans appel : La précarité sécuritaire dans le Grand Nord et la présentation de deux juges de la Haute Cour.
Au Sénat, un huis-clos a été décrété au premier jour des travaux par le Président de la Chambre, l’honorable Jean-Michel SAMA LUKONDE. Il va sans dire, compte tenu de la sensibilité de la problématique sous examen. Question de permettre aux élus des élus de s’exprimer librement, loin des objectifs parfois gênants de plusieurs dizaines de caméras et autres regards interrogateurs dans la salle.
A l’issue de quelques interventions, une Commission Mixte Paritaire Assemblée Nationale-Sénat a été constituée pour un examen en profondeur du brûlot de l’Est du pays.
Pour plus d’efficacité et d’efficience, cette méga Commission a été éclatée en cinq Sous-Commissions. A savoir : Défense et sécurité, Économie, finances et Bonne gouvernance (ECOFIN), Socioculturelle, Relations extérieures (REC) et Politique, administrative et juridique (PAJ) de chacune des deux Chambres du Parlement.
DES MINISTRES POUR ECLAIRER LA LANTERNE DES PARLEMENTAIRES
Au premier jour des travaux, quatre membres du Gouvernement ont été invités pour éclairer la lanterne des élus. Il s’agit du vice-Premier ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, du vice-Premier Ministre de l’Intérieure, de la Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières. S’ajoute à ces deux premiers, le Vice-Ministre des Affaires étrangères.
Après audition des quatre membres du Gouvernement, dans une séance à huis-clos dans la salle des Congrès, chaque sous-commission ayant examiné la situation de l’Est sous l’angle de ses attributions, a produit un rapport contenant des propositions concrètes de sortie de crise, tel que demandé par le Chef de l’État.
Les différents rapports adoptés séparément par les deux chambres, ont été fondus en un texte unique dont la primeur a été réservée au Président de la république.
Toutefois, le Sénat en tant qu’émanation des provinces, a suggéré quatre choses au premier des Congolais : Le renforcement de la sécurité des frontières nationales que d’aucuns jugent poreuses, la sauvegarde de la souveraineté en tant qu’Etat. S’ajoutent à cela, la sécurisation des populations, le renforcement des forces de sécurité et de défense, la condamnation des agresseurs et la sauvegarde de l’indépendance économique de la RD Congo.
Il sied de rappeler que les travaux de la grande Commission Mixte ont été conjointement supervisés par les rapporteurs des deux Chambres : le Député Natioal Jacques Djoli pour l’Assemblée Nationale et la Sénatrice Néfertiti NGUDIANZA pour le Sénat.
DICOM